Notre Blog

Article 12 : Mercredi 23 Fevrier

Mercredi, nous sommes reparties de Merzouga vers 10h30, après une douche très fraiche. La journée promettait d’être très longue car pour rejoindre Timerzif, où se trouvait notre prochain campement, il nous faudrait affronter de nombreux bancs de sables. Nous repartons donc sur la piste, toujours avec Pierrick et Christian, devenus nos partenaires officiels. Nous arrivons vers 15h à l’épreuve dite, du bac à Sable. Les 4L entassées, faisant la queue pour se risquer à ce parcours de sable, regardaient avec des yeux médusés les nombreux équipages coincés sur le parcours qui n’arrivaient pas à se désensabler. Tous essayaient d’élaborer une stratégie pour trouver un chemin plus accessible que les autres. Voyant l’heure, la queue devant cette épreuve facultative, et le chemin qu’il nous restait à parcourir (nous n’étions qu’à un quart de ce qu’il fallait parcourir pour atteindre le campement), nous avons décidé de continuer notre chemin. Nous n’avons pas regretté ce choix, vu la piste qui nous attendait : une réplique du bac à sable. Ensablement, sur ensablement, nous n’avons pas cessé de désensabler notre 4L et celle des autres. La nuit commençait à tomber et nous étions loin d’être arrivées. Autant, il est difficile, durant la journée, d’évaluer la quantité de sable, et de trouver le meilleur chemin pour passer, mais autant dire que la nuit, c’est quasi impossible. Nous ne voyions même plus les touffes d’herbes ni les petites montagnes de sable. Nous avons fini par nous enliser profondément dans une petite dune, et il nous a fallu l’aide de deux autres équipages, ainsi que 3 sangles de remorquage pour en venir à bout. Nous avons fait un mini convoi de trois voitures, pour pouvoir s’aider mutuellement en cas de problème, et nous avons roulé jusqu’à rejoindre une cinquantaine de 4L attendant leur tour pour franchir un oued difficile. Nous pensions aux autres 4L qui s’étaient arrêtées pour faire le bac à sable, et qui devaient être perdues dans la nuit noire à cette heure-ci. A notre tour de passer l’obstacle. Je descends de la 4L pour l’alléger au maximum, et je cours à coté tandis que Caroline fonce et franchit l’obstacle sans rencontrer de difficultés. Nous finissons par rejoindre une route barrée pour cause de travaux. Nous contournons cette nouvelle difficulté avant de poursuivre sur cette route et rejoindre le campement. Nous arrivons vers 21h30, épuisées. Nous allons faire le plein d’essence au camion citerne avant de nous diriger vers le stand mécanique pour vérifier l’état de la 4L et recoller l’antenne de "choupette", qui avait basculé pendant la journée et tapait sur le capot. Après un repas bien chaud, nous sommes allées nous coucher à 23h, pour être en forme et opérationnelles pour l’épreuve du lendemain : le marathon. D’après l’organisation, les derniers équipages sont rentrés au campement à 3h30 du matin, et certains ont passé la nuit au stand mécanique pour réparer leur 4L … .

Photos Jointes:

Photo Blog
Nom:
Commentaire: